[:fr]Montier Festival Photo - Concours 2016 - Autres animaux sauvages de pleine nature[:]

Présentation

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Philippe LEGER

  France

  http://www.acpc-photos.com/photographes/philippe-leger/

  

Né en 1962 à Limoges (87), je grandis à la campagne et passe beaucoup de temps à découvrir la Nature. Je débute la photo à l’âge de seize ans, par le noir et blanc avec un boitier reflex entièrement manuel, et découvre le travail en labo argentique. Le contexte professionnel guide mes pas dans la région d’Orléans, où je réside depuis plus de vingt ans.

En 2005, je décide alors de m’équiper en reflex numérique et longue focale et retourner à ma vibration initiale, Dame Nature. Je débute donc la photo animalière en parcourant forêt, chemins, champs… la billebaude. Le résultat n’est pas probant mais encourageant. Je change alors de technique et pratique dorénavant l’affût, pendant de longues heures, sans bouger.

 

Exposition

 

Cette exposition est le reflet de plusieurs années d’observation et d’affût en région Centre, afin de montrer une relative diversité de la faune sauvage, visible encore de nos jours. Je voudrais prouver aussi qu’une forme de beauté est accessible, tout près de soi, sans forcément parcourir de nombreux kilomètres.

Situé entre la Sologne au Sud, avec ses immenses propriétés privées, bien gardées, et au Nord, les grandes plaines céréalières de Beauce, j’ai essayé de montrer quelques espèces de faune sauvage, migratrices ou non, encore observables de nos jours. En effet, depuis une quinzaine d’années, je constate, et de nombreux autres observateurs également, la raréfaction progressive mais effective des espèces animales sauvages, tant en quantité qu’en diversité. Les causes sont diverses mais essentiellement dues aux activités humaines, une nouvelle fois. La raréfaction des insectes est une des principales raisons, car c’est un pan entier de la chaîne alimentaire naturelle locale qui tombe.

Selon la région de France où l’on se trouve, cette observation est plus ou moins évidente. Les régions montagneuses, dépourvues de cultures, sont un peu moins touchées. Combien d’heures d’observation sur un champ de céréales de nos jours, pour voir une bergeronnette printanière, ou entendre la perdrix grise ou le bruant proyer ? A quand remonte la dernière observation d’un tarier des prés ou d’un traquet motteux ? Une amorce de changement est visible mais lente. Souhaitons que ce retour au naturel redonne à la vie sauvage, la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter.