[:fr]Montier Festival Photo - Concours 2016 - Autres animaux sauvages de pleine nature[:]

Présentation

Montier Photo Festival

Edward S. Curtis

  

Pendant plus de 30 ans, le photographe Edward Sheriff Curtis (1868–1952) a parcouru l’Amérique du Nord, de long en large, pour essayer d’immortaliser, par les mots et l’image, le mode de vie traditionnel de ses habitants indigènes en voie de disparition. Il s’est consacré avec une passion sans relâche, à cette tâche devenue l’œuvre de toute une vie, couronnée par la publication de son encyclopédie: Les Indiens d’Amérique du Nord. Cette œuvre monumentale comporte vingt volumes de textes et autant de portfolios comprenant plus de 2.000 illustrations. L’œuvre de Curtis, inégalée à ce jour, a sans aucun doute, plus qu’aucune autre, profondément conditionné notre manière de percevoir les Indiens d’Amérique du Nord.

Exposition

 

Nature réelle, nature rêvée,  ce projet élaboré cette année, par l'organisation du festival, notamment à destination des plus jeunes (mais pas que)

... suivons les traces de peuples des Indiens d'Amérique, interrogeons nous et cherchons des réponses, ensemble.

"Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson. Alors, ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas. " - Tatanka Yotanka – Sitting Bull, guerrier sioux

"La différence entre les Blancs et les Indiens, c’est que les blancs pensent que la nature leur appartient, tandis que les indiens pensent que ce sont  eux qui appartiennent à la nature." - Indien inconnu, connaissant les mentalités de son peuple et des blancs.

"Ma main n’a pas la même couleur que la tienne, mais si je la perce, j’aurais mal. Le sang qui en coulera sera de la même couleur que le tien. Nous sommes tous deux enfants du Grand Esprit."  - Standing Bear (Oglala)

"Le Lakota était empli de compassion et d’amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l’âge. (…) C’est pourquoi, les vieux Indiens se tenaient à même le sol, plutôt que de rester séparés des forces de vie. S’asseoir ou s’allonger ainsi, leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors, avec une plus grande clarté, les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient. Le vieux Lakota était un Sage. Il savait que le coeur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû, à tout ce qui pousse et à ce qui vit, amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi, maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature." - Standing Bear, chef Lakota (Sioux)

"Notre terre vaut mieux que de l’argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d’un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l’eau coulera, cette terre sera ici, pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C’est pourquoi, nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placée ici, par le Grand Esprit, et nous ne pouvons la vendre, parce qu’elle ne nous appartient pas." - Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs)

Cette exposition est présentée, dans le contexte d'un partenariat avec Les sentiers de la photo - http://sentiersdelaphoto.fr/