[:fr]Montier Festival Photo - Concours 2016 - Autres animaux sauvages de pleine nature[:]

Présentation

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Eric LE GO

  France

  http://www.ericlego.fr

  

Captivé, envoûté par l'Afrique depuis plus de 30 ans, Eric a sillonné ce continent dans tous les sens, avec une prédilection pour l'Afrique Australe. Après avoir atterri à Ngaoundéré au Cameroun en 1989, il expérimente son bouleversement, point de départ de ce qui deviendra son moteur de vie : découvrir, apprendre et sentir l'Afrique. Et depuis, trois à quatre fois par an il fait ses bagages et s'échappe...

En 2008, sa passion le pousse à suivre une formation de guide de brousse en Afrique du Sud (Eco Training) pour enrichir ses connaissances théoriques et pratiques. Il obtient ainsi son diplôme de "Field guide" et s'inscrit à l'FGASA (Association des Guides d'Afrique Australe). Photographe amoureux de la nature, c'est dans le bush qu'il s'épanouit à la recherche d'espèces rares et de clichés atypiques.

Depuis quelques années, son désir de découverte l'a conduit vers d'autres régions, plus fraîches ... Hokkaido, le Svalbard, la Finlande, les Falkland et Yellowstone en hiver, constituent de nouveaux terrains d'aventure. Animé par son éternel enthousiasme, Eric crée en 2015 Let's Go Travel, agence spécialisée dans les voyages photos qui lui permet enfin de concilier et faire partager sa double passion : le voyage et la photo.

Exposition

 

Tous différents et pourtant si semblables. Durs et impitoyables, les déserts fascinent, envoûtent et finalement hypnotisent. Ils partagent l’immensité, l’immobilité, le silence, et une forme de sérénité unique. Un lien invisible les lie quelle que soit leur situation géographique. Ils détiennent un secret que le voyageur perçoit comme une révélation dans une quête d’absolu. La beauté simple, propice à l’introspection, place chacun face à lui-même.

Au désert, pas de faux semblant, la vérité est présente partout, violente et définitive, rien ni personne n’y échappe. Sculptée par le vent et la lumière, l’immobilité mouvante des dunes évolue au grès de la course du soleil. Au lever du jour, les ombres profondes de la nuit cèdent la place au sable rouge. Plus tard, il deviendra presque blanc, sous le feu de midi.

Finalement, avec le déclin de la lumière, les ombres reviennent et finissent par disparaître dans la fraîcheur du soir. A chaque instant couleurs et reliefs changent dans un kaléidoscope infini. Pays du sable, du vent et du soleil brûlant, le Namib m’a hypnotisé. A l’est, les hautes dunes dominent le plus vieux désert du monde, à l’ouest, elles plongent littéralement dans l’océan Atlantique, glacial. Dès lors, le besoin d’y revenir sans cesse apparaît comme une évidence, une nécessité …