Le renard est un maillon important de la chaine alimentaire, en ce qu’il préserve l’équilibre entre prédateurs et proies. Également friand de végétaux, il participe à la dissémination des graines de diverses essences d’arbres par ses déjections. Chaque année, un renard est en effet capable d’attraper jusqu’à 6000 petits rongeurs qui détruisent les cultures et permet en ce sens d’éviter l’utilisation de produits toxiques néfastes à l’environnement pour la lutte contre les rongeurs. Le renard est donc un allié important pour les agriculteurs et représente une solution gratuite et non polluante. Enfin, en tant que charognard, il participe à l’élimination des animaux malades et des cadavres. Il freine ainsi les possibles propagations d’épidémies ou l’expansion de la borréliose de Lyme.
Malgré toutes ses qualités écologiques et son rôle d’auxiliaire pour les paysans, le renard est un animal non grata, pour certaines personnes. Il est jugé « susceptible d’occasionner des dégâts » et de ce fait est l’objet d’une véritable traque. Chasse, battues administratives, tirs de nuit, piégeage, déterrage… au total, entre 600 000 et un million de renards sont tués chaque année, en France. Cette destruction organisée, sans aucun quota, s’apparente à un véritable massacre aussi impitoyable qu’injustifié.
source ASPAS