[:fr]Montier Festival Photo - Concours 2016 - Autres animaux sauvages de pleine nature[:]

Présentation

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Eric BACCEGA

  France

  http://www.ericbaccega.com

  Parrains - Invités

  

Découvrir les grandes étendues sauvages de la planète était un rêve d’enfant. En 1979, Eric BACCEGA achète son premier appareil photo et la photographie deviendra vite sa passion. En 1997, il en fera son nouveau métier. Si la vie sauvage le passionne, en particulier celle des ours et des gorilles, le monde des ethnies l’intéresse tout autant. Le face à face avec l’animal dans son milieu naturel est aussi passionnant que la rencontre des hommes et des femmes, dont l’univers est à l’opposé du nôtre. Chaque voyage est une histoire unique, vécue grâce à la photographie. Tant de richesses que la Terre a à partager et qu’il est indispensable de préserver. Entre 1997 et 2001, Eric Baccega a effectué 5 expéditions en Papouasie Occidentale, pour y rencontrer les ethnies suivantes : les Asmat, les Korowai, les Yali, les Dani et les Lani.

Exposition

 

En Indonésie, au sud-ouest de l'île de Nouvelle-Guinée, la forêt équatoriale abrite le territoire des clans Korowai. Au cœur de la forêt primitive, soudainement, une clairière apparaît. Des cabanes sont perchées au sommet des arbres, à 30 mètres de hauteur, dont l’accès se fait en grimpant sur un tronc vertical entaillé. Ces cabanes sont solidement fixées, à l'aide de fibres végétales, et sont doucement suspendues au vent. Chaque maison a sa propre cheminée où le bois brûle sur un petit monticule de terre. L’intérieur est divisé en deux parties, séparées par un écran en écorce: le côté des hommes et le côté des femmes. Les tribus s'entraident pour construire les maisons, et les femmes et les enfants y participent également. Les Korowai se déplacent dans les arbres avec une agilité extraordinaire, pour mettre en valeur les matériaux et fixer la structure de la maison. La maison est le centre de la vie sociale du clan. Le feu procure de la chaleur pour dormir et éloigne les moustiques qui ne volent pas si haut ... Les familles y résideront pendant 3 ou 4 ans. Leur vie semi-nomade est déterminée par la croissance du sagou, un arbre qui est à la base de leur alimentation. Les Korowai résistent encore à l’influence de la civilisation, et certains évitent le contact avec les blancs. Toutefois, si le modernisme pénètre les forêts de la Papouasie occidentale, le peuple des arbres risquera de disparaître.