[:fr]Montier Festival Photo - Concours 2016 - Autres animaux sauvages de pleine nature[:]

Présentation

710_elodie-imbert2.jpg -

Elodie IMBERT

  France

  http://www.elodie-imbert.com

  Philosophe de formation et photographe dans l'âme, je me suis éprise de la nature dès le plus jeune âge. A 25 ans, je ne cesse depuis de m'interroger sur le sens des choses, faisant de l'art une sorte d'interface à ces questions. Mon inspiration se décline à la croisée des ressentis et émotions vécues au contact du sauvage. Chaque détail de lumière, de texture, de couleur possède son importance dans mes images. Peu à peu, j'ai fini par me passionner pour la période romantique, au détour des couloirs des musées puis au fil des pages de Châteaubriand ou encore des vers de Lamartine. J'ai à la fois l'impression de me retrouver dans cette période, cherchant régulièrement la solitude afin de fuir les affres de la société, et à la fois la conviction qu'un néoromantisme pourrait offrir des réponses aux grandes questions de notre siècle, notamment sur la place de plus en plus modeste laissée à la nature. Les romantiques font partie des premiers à avoir considéré la nature comme un sujet à part entière. C'est peut-être aujourd'hui, plus que jamais, que l'on aurait besoin d'en faire un paradigme... A présent, je continue d'arpenter les terres suspendues de Haute-Savoie, toujours en quête de réponses à mes questions mais aussi du lien authentique à la nature. Depuis janvier 2020, mes images sont exposées à la Galerie d'art Harmattan à Megève (74).

Exposition

 

Les romantiques ont voué leur vie à saisir tout ce qu’il y avait de plus insaisissable dans la nature. Les lettrés se sont essayés à décrire l’indicible vision de la beauté. Les poètes se sont enivrés de lyrisme pour capter les émotions qui s'échappaient au contact du sauvage. Les peintres ont incarné les divins messagers de l'inexpugnable puissance qui les terrifiait tant.

Aujourd’hui, la nature n’est plus la divinité sacralisée de jadis. Nous ne ressentons plus l’écho qu’elle nous offre pourtant. Nous nous refusons d’écouter son murmure, de « réseauner » avec elle. Ce lien perdu, j’ai souhaité le mettre en lumière à travers les fragments de temps qui composent mes images. Dans cette volonté de concilier romantisme, photographie et philosophie, j'invite l'observateur à se questionner sur son rapport à la nature, à soi, afin de le mener à la catharsis et, peut-être, au lien retrouvé.