[:fr]Montier Festival Photo - Concours 2016 - Autres animaux sauvages de pleine nature[:]

Présentation

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Alfred BLAESS

  France

  http://www.alfredblaess-photography.fr

  Je suis photographe amateur, je suis né et j’habite en Alsace, près de Strasbourg. J’avais 12 ans lors de mes premières explorations photographiques dans la nature. 40 ans plus tard, la passion est toujours intacte. Je suis passé par l’argentique avec Nikon, puis un « break » de quelques années pour me consacrer à la peinture, et retour cette fois par le numérique avec Canon . Ce choix me permet aujourd’hui d’aborder la macrophotographie, sous des angles très particuliers avec un objectif hors du commun : le mpe 65 mm. C’est vrai qu’il n’est pas facile à dompter mais, passée l’étape de l’apprentissage, cet objectif donne accès à une autre dimension, un autre monde. Il m’a également obligé à adopter une technique très particulière : le focus-stacking. Toutes mes images sont issues d’un assemblage de plusieurs dizaines de photos. J’explore de plus en plus souvent d’autres thèmes photographiques mais je reviens toujours vers cet univers qui se déploie au ras du sol, dans les herbes, et qui grouille de vie.

Exposition

 

Le noir et blanc et la macro, deux mondes que tout sépare, deux mondes que j’ai tenté de réunir. Le noir et blanc continue aujourd’hui de fasciner, et à mes yeux, permet une simplification visuelle de mes images ; c’est en somme l’art de la réduction. C’est aussi un choix émotionnel qui s’impose de lui-même, avec certaines atmosphères mais pas forcément avec la macrophotographie ; et c’est là, justement, que le photographe doit trouver le bon sujet et la bonne lumière pour que le noir et blanc puisse s’exprimer pleinement et donner cette vision irréelle des choses. Le noir et blanc accroche la lumière du petit matin, met les lignes et les courbes en valeur et donne une dimension abstraite et poétique. C’est un vrai choix esthétique et artistique : une philosophie qui nécessite un cheminement de pensée particulière. J’ai voulu m’échapper des méandres de la couleur et offrir un regard monochrome sur la macrophotographie et les ambiances matinales, en particulier : la rosée, les herbes, les insectes… Cela me trottait dans la tête depuis un moment : faire du noir et blanc au mpe 65 mm et en focus-stacking ! L’aube était mon univers. Les libellules, les hautes herbes et leurs hôtes, la rosée du matin;  mes sujets. Tout s’enchevêtrait et s’entremêlait, pour former les tableaux monochromes de cette exposition.