Jacques PERRIN et Vincent MUNIER nous honorent en acceptant d’être les parrains du Montier Festival Photo 2018. Un parrain réalisateur nature et un parrain photographe nature qui comptent parmi les meilleurs.
CES PARRAINS QUI NOUS HONORENT !
Jacques PERRIN, Parrain réalisateur nature
EN BREF
Jacques PERRIN est l’un des deux parrains de l’édition 2018 du Montier Festival Photo.
Comédien, acteur, narrateur, réalisateur, producteur. Il brille dans le 7ème art depuis plus de 50 ans.
Amoureux de la nature et du monde sauvage, Jacques PERRIN donne une nouvelle dimension à sa carrière dès 1989, avec Le Peuple singe, un documentaire animalier. Le succès est au rendez-vous, et ne le quittera plus.
Microcosmos: le peuple de l’herbe (1996), Le Peuple Migrateur (2001), Océans (2010), Le Peuple des Océans (2011) Les Saisons (2016), Jacques PERRIN nous fait vivre une somptueuse odyssée sauvage pour, nous dit-il, «…une prise de conscience parce qu’il n’est pas trop tard pour agir. Je suis persuadé qu’il faut montrer le beau pour créer l’envie de le défendre.»
DISTINCTIONS & RECOMPENSES
César meilleur producteur (Microcosmos, 1997)
César meilleur film documentaire (Océans, 2011)
Commandeur dans l’ordre de la Légion d’honneur (2016)
Membre de l’Académie des Beaux-Arts (2016)
Vincent MUNIER, Parrain photographe nature
EN BREF
Vincent MUNIER est le parrain photographe nature, de l’édition 2018 du Montier Festival Photo. Il présentera une exposition inédite sobrement intitulée « Tibet ». Un travail de longue haleine, une quête naturaliste à la découverte des espèces mythiques des hauts plateaux de l’Himalaya, dont la panthère des neiges.
Né en 1976 à Epinal, il réalise ses premières images dans sa forêt vosgienne à l’âge de 12 ans, initié par son père, lui-même naturaliste.
En 2000, il participe au prestigieux « BBC Wildlife Photographer of the Year », concours international de photo nature, et remporte le Eric Hosking Award. Vincent MUNIER multipliera ses voyages en privilégiant les grands espaces vierges où la nature est sauvage, traquant l’ours brun au Kamtchatka, le manchot empereur en Antarctique, le loup en Arctique ou en Abyssinie.
Vincent MUNIER, photographe animalier de renom international partage sa passion par des expositions en France et à l’étranger, ses photos sont publiées dans la presse internationale. Il est aussi auteur de nombreux ouvrages et le fondateur des éditions Kobalann, depuis 2010.
DISTINCTIONS & RECOMPENSES
1er photographe à avoir reçu trois fois le prix Eric Hosking du BBC Wildlife Photographer of the Year. (2000, 2001, 2002)
En savoir plus…
une vie de cinéma
Comédien, acteur, narrateur, réalisateur, producteur, il sait tout faire. Depuis plus de 50 ans, il brille dans le paysage du cinéma.
Laisser la nature s’exprimer
Dès 1989, avec Le Peuple Singe, Jacques PERRIN commence à produire des films sur la nature. Influencé par Le territoire des autres (1970), il veut créer des documentaires différents où la voix off et la musique savent se faire discrètes pour laisser « écouter le spectacle de la symphonie naturelle ».
Il récidive avec Microcosmos : Le Peuple de l’herbe en 1996. Le documentaire, prouesse technique réalisée avec des caméras crées pour l’occasion, rencontre un vif succès auprès de 3,5 millions de spectateurs et récolte cinq prix aux Césars.
De producteur à réalisateur
Alors que nous sommes plus habitués à voir des réalisateurs devenir producteurs, Jacques PERRIN n’hésite pas à faire le chemin inverse avec talent.
Le Peuple migrateur (2001) et Les Ailes de la nature (2002), réalisés avec Jacques CLUZAUD et Michel DEBATS, le consacrent définitivement dans l’univers des films sur la nature.
Prêtant sa voix et son savoir-faire de réalisateur à des films qu’il nous souhaite de vivre comme « …une prise de conscience, parce qu’il n’est pas trop tard pour agir. Je suis persuadé qu’il faut montrer le beau pour créer l’envie de le défendre. Je manie plus la carotte que le bâton. »
Après le voyage aérien, Océans (2010) nous entraîne sous l’eau. Comme pour ses autres films, Jacques PERRIN met le temps et les moyens. 4 années de tournage et des caméras innovantes, conçues spécialement, permettent d’obtenir des images incroyables.
Enfin, il nous ramène sur terre avec Les Saisons (2016), retraçant l’histoire de la forêt européenne depuis la dernière période glaciaire jusqu’à aujourd’hui. Le film nous rapproche de cette faune sauvage, si proche de nous, belle et diversifiée, mais méconnue et menacée.
Tout en nous faisant courir avec la meute de loups, voler avec les oies de neiges ou nager avec les dauphins, Jacques PERRIN s’engage dans des « …films politiques sur la nature. ». Mais il le fait avec élégance et discrétion : « Ne pas trop en dire, laisser parler les images. Le discours, c’est à chaque spectateur de le trouver ».
Citation
« Ce bien-être que nous cherchons, il nous est donné par la beauté du monde. L’observer, la contempler, c’est un principe de régénération comme l’oxygène.”
Jacques PERRIN / Interview du Figaro (26/01/2016)
Une exposition de haute altitude
Dans cette édition 2018, Vincent MUNIER présentera une exposition inédite sobrement intitulée « Tibet ». Sous ce simple mot emblématique se cache un travail de longue haleine, fruit de six voyages dans cette région des plus hautes montagnes de notre planète. Durant sa quête de la panthère des neiges, animal rare et menacé, mythique des montagnes d’Asie Centrale, il a pu capturer de splendides images des espèces des hauts plateaux du Tibet: Chat de Pallas, Antilope Tibétaine, Yacks sauvages,……à découvrir !
La passion d’une vie
Dans la forêt vosgienne, sous un filet de camouflage, Vincent photographie des chevreuils qui l’ont approché à quelques mètres. Il a 12 ans. Son père, professeur et ardent défenseur de la nature vosgienne, lui a passé un vieux reflex et l’a laissé une nuit, seul, en forêt. C’est la naissance d’une passion dévorante, pour la photo et la nature sauvage, qui ne l’a pas quitté depuis 30 ans.
Un engagement total
Depuis, Vincent MUNIER multiplie les expéditions, souvent en solitaire et en autonomie complète. En Arctique, au Kamtchatka, au Canada, au Japon, ou en d’autres points du globe, l’engagement, physique et mental, est intense. Mais il lui permet d’approcher et de mettre en lumière des espèces méconnues et menacées. Ainsi, en 2013, lors d’une expédition solitaire d’un mois sur l’île d’Ellesmere, dans des conditions de froid extrême, une meute, surgie de nulle part, l’entoure, plus curieuse qu’agressive, et lui offre un des moments les plus émouvants de sa quête du monde animal sauvage.
Respecter la nature
Son travail est l’expression de son respect pour la nature. Attiré par les grands espaces les plus sauvages de notre globe, il tente de s’y fondre sans déranger, pour mieux laisser la nature s’exprimer. Ses images, légères et délicates, sont à l’image du personnage.
Mais la colère perce parfois quand il parle des menaces que l’homme fait peser sur l’environnement. Engagé, comme sur le terrain, dans la protection de l’environnement.
Ses photographies sont diffusées dans la presse internationale et dans une douzaine de livres, qu’il publie lui-même avec les éditions Kobalann. De plus, ses œuvres sont régulièrement exposées par les festivals de photographie et les galeries d’art en France et à l’étranger.
Citation
« J’aime me retrouver dans une situation de faiblesse au cœur de la nature : loin du confort, là où l’on évolue sur le territoire des grands animaux, où l’on avance sur la pointe des pieds, où l’on réapprend le respect. »
Vincent MUNIER, interview Kaizen Magazine (17/12/2014)