[:fr]Montier Festival Photo - Concours 2016 - Autres animaux sauvages de pleine nature[:]

Présentation

Montier Photo Festival

Quand les arbres et la foret nous parlent , Georges Feterman et Bernard Boisson / animé par Rémy MARION

  Conférenciers

  

Georges FETERMAN, ou « comment vient la passion des arbres ? »

Après une année d’études de médecine, j’ai pris conscience…que je ne voulais pas être médecin, et décidai alors de passer en deuxième année de fac des sciences, pour m’initier à la chimie, la biologie et la géologie. Le déclic « sciences nat » vient des stages de terrain, où j’admirais (et jalousais !) les connaissances des assistants universitaires. J’ai eu alors envie d’en savoir autant qu’eux et me suis jeté avec frénésie dans la connaissance de la flore, des oiseaux, des roches ou des champignons. Cette séquence se termina par l’obtention d’un CAPES pour enseigner les sciences naturelles, puis, bien plus tard, de l’agrégation.  En même temps que mes débuts d’enseignant en collège, je voulais tout savoir de la nature, et notre pays se prête à cette boulimie. J’ai eu mes périodes « ornitho », puis celle des orchidées, puis la passion des paysages de France. Simultanément, l’ai commencé à accompagner des groupes « sur le terrain », et à donner des cours à l’université ouverte de Paris VII, découvrant vite le goût du plus grand nombre pour le « spectaculaire ». Je partis à la recherche des sites insolites, puis enfin des arbres remarquables. Il fut alors possible de traduire ce goût de communiquer mes découvertes, par le livre. Ainsi, se succédèrent des ouvrages sur les paysages de France, sur les arbres remarquables, puis des livres pour les enfants et d’autres présentant des balades dans Paris. Ces passions ne m’ont plus quitté, et j’ai toujours un ouvrage sur la brèche. Quant aux arbres, ils occupent une grande partie de ma vie, notamment par mon rôle de Président de l’association ARBRES. Ils me font sans cesse découvrir leurs secrets, mais aussi des coins de France où je n’aurais peut-être jamais mis les pieds, et surtout des gens formidables, un peu partout. Ces rencontres sont un puissant moteur de mon activité, et un bonheur permanent. Pendant tout ce temps, j’ai eu la chance de …devenir 4 fois grand-père, et mon prochain projet est d’emmener toute ma famille à la rencontre des animaux du Kénya.

 

Artiste-photographe de nature à la base, Bernard Boisson n’en est pas moins devenu écrivain, conférencier, réalisateur audiovisuel, journaliste, généralement plus présent dans les médias libres que dans les autres. Dans son parcours, il s’est principalement intéressé aux perceptions de nature peu ou pas intégrées par notre culture. Il a développé la notion de « Primordialité » pour mettre en avant l’importance à préserver des espaces sans la moindre empreinte humaine afin de nous sortir des conditionnements psychologiques de l’homme sur l’homme, de ranimer maintes parts manquantes dans notre sensibilité, et de repenser différemment la ligne de notre progrès pour que notre société soit d’emblée génératrice d’équilibres, en elle-même comme avec tout ce qui l’entoure. Sa démarche est par sa sensibilité essentiellement poétique et par sa pensée essentiellement philosophique, au demeurant sans appartenance confessionnelle ou partisane. Il ne se voit pas comme un écologiste faisant de l’art, mais plutôt comme un artiste rentrant dans le champ de l’écologie pour redonner sève à notre enracinement terrestre, pour redonner vitalité dans notre point de résonance le plus intime avec les forces premières du monde. Sa démarche s’inscrit dans une ouverture interdisciplinaire, autant qu’il est persuadé qu’une société ne pourra jamais s’accorder aux écosystèmes, à la biosphère où tout est profondément interrelié et évolutif, si elle n’est pas en elle-même très fortement habitée par une dynamique d’interdisciplinarité et de maturation conjuguée. Du reste, lorsque l’aspiration est de se relier les uns aux autres au niveau même où nous pouvons nous relier à l’essence première du monde, c’est plus de transdisciplinarité qu’il importe de parler que d’interdisciplinarité… A bon entendeur.

 

 

Conférence

   samedi 20 novembre 2021

   16h00

 

Nous semblons redécouvrir les arbres et la forêt, et pourtant ils nous ont abrités, chauffés, nourris. La complexité des arbres et leurs associations au sein des forêts représentent une part essentielle de l’humanité et de nos civilisations.

Livres

Honey hunters of Nagaland

Honey hunters of Nagaland

  Auteur : Martin N. Johansen

  Éditeur : Outside magazine

Färöer - Grüne felseninseln im Atlantic

Färöer - Grüne felseninseln im Atlantic

  Auteur : Martin N. Johansen

  Éditeur : Terra magazine / Tecklenborg Verlag / numéro 3/2019