Présentation
Laurent BALLESTA
France
http://www.laurentballesta.com
Laurent BALLESTA est un photographe français, originaire de Montpellier. Biologiste de formation et plongeur profond, il est féru des conditions les plus extrêmes de la pratique, moins par goût du danger que pour accéder aux mystères de profondeurs jusqu’alors restées inaccessibles. Chacune de ses expéditions est un défi technique, pour lui permettre de dépasser un peu plus à chaque descente les limites physiques du corps et de la plongée, et avancer encore plus loin et plus longtemps dans l’espace de la zone crépusculaire, au delà de 100 m. Explorer et rapporter des images inédites qui mêlent approche esthétique et scientifique : la plongée et la photographie sont, depuis ses débuts à 13 ans, intimement liées. Ses Expéditions Gombessa reposent sur trois valeurs emblématiques : un mystère scientifique, un défi de plongée et la promesse d’images inédites. Des premières photographies du cœlacanthe, prises par un plongeur à 120m de fond, jusqu’aux chasses des 700 requins de Fakarava la nuit, en passant par les plongées les plus longues et les plus profondes d’Antarctique, Laurent illustre le monde sous-marin avec un regard naturaliste et artistique. En juillet 2019, il réalise une première mondiale en mariant avec succès les moyens de la plongée à saturation off-shore avec les techniques de plongée autonome. Il illustre et étudie librement, et sans limite de temps, les écosystèmes entre – 60 et -140 mètres de Marseille à Monaco. En 2021, il reconduit l’expérience de la plongée à saturation de 20 jours au large du Cap Corse, pour percer les mystères des anneaux de corail. En octobre 2021, il gagne le Grand Prix du Wildlife Photographer Of The Year, décerné par le Natural History Museum de Londres, pour sa photographie « CREATION ». Il est le premier français à remporter ce prix, depuis la création du concours en 1964.
Exposition
dimanche 21 novembre 2021
12h00
Planète Méditerranée. À tout voyage, son véhicule. Vers les étoiles, un vaisseau spatial, vers les abysses, une station bathyale. Les grandes profondeurs sont les planètes lointaines d’une galaxie voisine. 100, 120, 140 mètres, ces distances sont dérisoires et infranchissables à la fois. Cet univers, n’est ni proche ni distant, il est ailleurs. Alors l’atteindre, c’est rejoindre un monde parallèle : Laurent BALLESTA et ses camarades sont allés très loin, mais ils ne sont pas vraiment partis. Ils sont restés chez eux, en Méditerranée profonde, 28 jours sans retourner à l’air libre. Dans la lumière crépusculaire d’espaces encore vierges, la vie était éblouissante. Là où peu de plongeurs s’aventurent, se trouvent des oasis qui semblent résister à la destruction et à l’extinction. Ce sont les derniers refuges de tous les refoulés d’un littoral sous pression. Voici les portraits de ces inconnus en sursis, les paysages de ces territoires en péril. Plus qu’un nouveau monde, c’est une autre planète, la Planète Méditerranée.